J’utilise les standards défendus par la communauté d’experts carbone
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Les standards de qualité du secteur de la comptabilité carbone désignent les méthodes reconnues et utilisées, comme l’ISO 14064-1, le BEGES-r, le Bilan Carbone® et le GHG-Protocol, ainsi que les autres ressources de références dans l’atténuation des émissions de GES, comme ACT, SM-GES et la NZI.
7.1. Je peux faire former mes consultants et responsables produits auprès de formations reconnues comme la formation Bilan Carbone® proposée par l’IFC ou par les organismes de formations habilités Bilan Carbone® devant accompagner la nouvelle méthode Bilan Carbone® de 2024.
Le respect des étapes importantes de la méthode Bilan Carbone® permet un accompagnement de qualité et la mise en place d’une stratégie bas carbone. Cela passe par une introduction aux principes méthodologiques suivis, une définition des périmètres d’études en amont, une phase de collecte cohérente avec le niveau de maturité de l’organisation, une analyse des résultats, une phase d’élaboration du plan de réduction et une phase de restitution.
7.2. Je peux suivre les meilleures pratiques en termes de comptabilité carbone pour produire des bilans permettant de lancer une démarche de transition bas carbone de qualité.
Le respect des principes méthodologiques est également essentiel afin de ne pas limiter la précision de l’estimation de l’empreinte carbone et la détection des leviers d’actions.
Exemple : Valoriser la prise en compte exhaustive des émissions liées à mon activité en approche physique. L’approche monétaire est à utiliser uniquement en dernier recours et doit être présentée de cette manière dans l’ensemble de mes communications et de mes offres.
Le respect des meilleures pratiques de comptabilité carbone est essentiel pour garantir la qualité et la crédibilité des actions menées dans le but de réduire notre impact sur le changement climatique. Des standards de qualité existent depuis de nombreuses années (ISO 14064-1/GHG-Protocol/Bilan Carbone®) et sont régulièrement mis à jour (Méthode BEGES-R V5 en 2022/Nouvelle méthode Bilan Carbone® en 2024) pour permettre une pratique rigoureuse et adaptée à l’urgence climatique.
L’absence de rigueur dans la comptabilité carbone peut nuire à la transition en générant des erreurs dans le calcul des émissions et en orientant vers des stratégies de réduction inefficaces. En dehors du risque évident pour la transition bas carbone, ces erreurs peuvent porter atteinte à la crédibilité des professionnels en conseil climat, autant qu’à leurs clients, auprès des régulateurs, et ainsi donner lieu à des accusations de greenwashing.
La comptabilité carbone n’est pas un domaine figé, c’est un domaine en pleine progression, suivant le principe d’amélioration continue. Chaque mois, des avancées significatives sont réalisées pour aller vers plus de précisions sectorielles, vers plus d’intégration (avec des approches multicritères), vers plus de finesse (notamment avec la mise à jour, l'affinage ou le calcul de nouveaux facteurs d'émissions), vers plus d’outils et de méthodologies dédiés à des publics spécifiques, vers plus de rigueur méthodologique, vers des démarches permettant une massification de la prise en compte de ces enjeux, vers l’implication de parties-prenantes de plus en plus variées (banques, institutions, fédérations, auditeurs, comptables…) etc. C’est pourquoi il y a un risque d’obsolescence à prendre en compte, de manière à être jour des évolutions de ce secteur et de ses conséquences.
Faire systématiquement former mes consultants aux standards de qualité du secteur et les faire viser une montée en compétences en se basant sur le principe de tutorat mis en place par BPI avec l’ABC et l’APCC.
Prévoir des mises à niveaux dans la formation de mes experts pour les maintenir au niveau, notamment sur les enjeux sectoriels.
Ne pas assurer une formation continue des consultants sur les dernières méthodologies en matière de comptabilité carbone. Par exemple, ne pas se tenir à jour des évolutions réglementaires et techniques dans le secteur. Cela risque de mener à des conseils incorrects ou imprécis, compromettant la qualité du service fourni aux clients.
Ne pas suivre les recommandations ou standards promus par la communauté des experts carbone, comme l'ABC, l’ADEME ou d'autres organismes reconnus. Cela peut empêcher l’harmonisation des pratiques, souhaitée par le secteur.