Je défends une transition bas carbone ambitieuse et collective
Last updated
Last updated
Il s’agit de l’ensemble des enjeux, actions, politiques, et acteurs impliqués dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) et dans l'adaptation aux impacts du changement climatique. Cela inclut notamment les accords internationaux (comme l'Accord de Paris) et les régulations nationales. Dans le cadre de ces accords et régulations, les organisations mettent en place des démarches de réduction de leurs émissions de GES, au même titre que des citoyens cherchant à réduire leur empreinte climatique.
8.1. Je peux régulièrement rappeler l’aspect collectif et non compétitif de l’urgence climatique dans le cadre de mes communications.
Je peux partager ouvertement mes démarches et encourager mes parties prenantes à également se mettre en mouvement ;
Je m’appuie sur les trajectoires nationales et internationales pour faire le lien avec la démarche de chacun (particulier, organisation ou territoire).
8.2. Je valorise les actions et les démarches ambitieuses et inspirantes pour participer à inscrire les leviers d’actions pertinents dans l’imaginaire commun.
8.3. Je participe à rétablir la compréhension des ordres de grandeur des actions insuffisantes participant à ralentir la baisse d’impact globale.
8.4. J’aide le public à comprendre les enjeux autour de l’inaction climatique pour le rendre compétent et apte à interpréter la valorisation des actions et à développer un regard critique sur celles-ci.
La lutte contre le changement climatique est un défi collectif, concernant l’ensemble de l’humanité et nécessitant une action généralisée et urgente. La stratégie bas carbone d’une organisation s’inscrit donc naturellement dans un contexte national et international d’effort d’atténuation de l’impact sur le changement climatique. L’enjeu est donc double pour la communication sur cette stratégie : établir clairement et pour tout un chacun, que l’effort est commun et profite à tous, et faire le lien entre sa démarche et les enjeux globaux. Une communication faisant part de ces éléments permet de maintenir la cohérence avec les enjeux actuels et participe à créer une dynamique de coopération entre les différents acteurs.
Une déconnexion des trajectoires nationales et internationales peut être synonyme de retard dans l’adaptation aux nouvelles réglementations ou normes liées aux enjeux climatiques. Ainsi, une organisation communiquant sur sa stratégie sans lien avec l’effort commun peut également nuire à son image car celle-ci pourrait être perçue comme insuffisante.
Plus directement, la coopération est un enjeu clé d’une stratégie de transition car la réduction des émissions d’une activité a des impacts sur l’ensemble de sa chaîne de valeurs, les émissions indirectes étant aujourd’hui l’une des principales sources d’émissions détectées lors de la réalisation d’un bilan. Il est donc important d’avoir un dialogue avec ses parties prenantes, que ce soit pour réduire plus durablement ses émissions de GES ou pour améliorer sa pratique de la comptabilité carbone en cherchant à fiabiliser certaines données.
Intégrer systématiquement des parallèles avec les objectifs de l’Accord de Paris et/ou avec les trajectoires nationales ou internationales de réduction des émissions de GES dans les communications mentionnant la stratégie d’une organisation.
Intégrer, dans les stratégies climat, des périodes d’échange avec les parties prenantes externes, qu’il s’agisse de fournisseurs ou de clients, pour comprendre leurs enjeux et adapter ses actions en circonstances.
Valoriser les démarches communes portées par plusieurs acteurs d’une même chaîne de valeurs.
Partager ses données dans des bases de données de bilans d’émissions de GES pour les rendre transparentes pour tous.
Une organisation communique sur son ambition de réduire ses émissions de GES mais ne donne pas de référentiel national ou international comme objectif : “Nous avons choisi de réduire nos émissions de 45tCO₂e d’ici 2030.”
Bonne pratique : “Notre entreprise a établi son premier plan de transition cette année et vise une réduction de 45tCO₂e d’ici 2030, par rapport à notre empreinte carbone de 2023. Cette ambition correspond à une trajectoire alignée sur l’objectif 1,5°C défini lors de l’Accord de Paris.”
Une organisation annonce avoir défini une stratégie de réduction et précise que cela représente un avantage concurrentiel sur le secteur, et que dans ce cas elle ne souhaite pas partager son innovation : “Nous sommes fiers d’annoncer que notre pôle recherche a développé une nouvelle façon de construire nos produits, ce qui nous permettra de réduire drastiquement nos émissions de GES d’ici 2045.”
Bonne pratique : “Nous sommes fiers d’annoncer que notre pôle recherche a développé une nouvelle façon de construire nos produits, ce qui nous permettra de réduire drastiquement nos émissions de GES d’ici 2045. Il s’agit de remplacer un matériau à fort impact par une alternative moins carbonée, un webinaire sera animé le 24 septembre pour présenter cette innovation.”